Pourquoi n'avons-nous pas encore atteint la paix au monde?
Qu'est-ce que cela nécessiterait?
A quoi devrions-nous y attendre?

2011/11/04

Du profit au mercantilisme

Pourquoi je suis contre le capitalisme comme prototype social incontesté -- aussi le socialisme et toute autre « isme » du reste.

Le fait est que n'importe quelle organisation (N'IMPORTE LAQUELLE) évolue du soutien de son mandat avoué (quel qu’il soit) au soutien de la gérance de cette organisation en amplifiant sa marge de bénéfices, indépendamment de son mandat originel et à son coût.

La chaine de télévision par câble MTV a évolué du soutien de la musique populaire à la recherche des bénéfices crus pour sa gérance ; à présent annonce-t-il presque nonstop une rumeur sotte et très peu de musique fort mauvaise. Les actualités télévisées en temps de prime ont évolué du soutien des informations publiques à la recherche de bénéfices crus pour sa gérance; elles n'annoncent maintenant que de l'info-divertissement sans valeur et presque aucune nouvelle internationale. La chaine History Channel de la télévision par câble a évoluée du soutien de l'enseignement de l’histoire à la recherche des bénéfices crus pour sa gérance; elle n'annonce maintenant que des télés réalité n’ayant rien à voir avec l'histoire, beaucoup de réémissions de vieux programmes, et une programmation historique de plus en plus rare. La politique aux USA a évolué du soutien de la démocratie populaire à la recherche de bénéfices crus pour sa gérance; elle poursuit à présent un nivellement par le bas dans l’acquis davantage de financement de la campagne, et peut plus ne légiférer de manière constructive.

Cette corruption est l'inévitable fin du capitalisme (sinon de tout autre aune social) si librement exprimé.

Quant aux systèmes socialistes, « le pouvoir social » remplace « les bénéfices crus. » Autrement, l'équation demeure semblable. Quant à d’autres « ismes » leur histoire, justification et mandat originel sont remplacés par la promotion de sa gérance par l'acquisition de bénéfices crus (ou la consolidation du pouvoir sociale).

Ce ne serait pas si mal si cela s'arrêtait là. Mais une organisation qui cesse d'accomplir son mandat à cause de l'acquisivité de sa gérance fournirait de moins en moins de services valables, cesserait d'extraire des bénéfices/pouvoirs de cette base de clientèle déçu, et serait de suite remplacée par une nouvelle qui honorerait le mandat originel de façon plus sure, et rassemblaient ainsi des bénéfices/pouvoirs plus certains de cette base de clientèle.

Cependant, une fois que le mandat originel est abandonné et des marges bénéficiaires commencent à glisser, l'organisation à recours à la désinformation et aux sales tours; et par la suite aux mensonges pures, à la brutalité et la criminalité (ou à l'emphase de propagande, au terrorisme de police secrète et à la corruption politique) afin d’augmenter sa marge de bénéfices/pouvoirs. Voici l’ultime spirale mortelle des organisations sociales dominantes : leur dévolution en une Mafia. Les bénéfices maximaux à court terme sont réalisés par une activité criminelle ; la gérance se transfère donc aux criminels. Les meilleurs criminels sont des psychopathes et des sociopathes imperméables à la culpabilité et leurs esclaves. Ils finiront par remplacer tous les responsables.

C'est ainsi que les gouvernements de l'humanité, les organisations sociales les plus vielles et évoluées, sont fondés sur le mensonge, la terreur et la corruption soigneusement réglés.

La seule solution (provisoire) de ce problème serait le remplacement périodique de la gérance d'une organisation par des étrangers indépendants et plus intéressés dans le mandat originel de l'organisation que dans la simple accumulation de bénéfices. Voici l'avantage présenté par démocratie. Seulement une solution provisoire, puisque avec le temps ces spécialistes seront remplacés par des généralistes plus orientés au profit, et ces généralistes tôt ou tard par les sociopathes orientés à la dominance.

La seule solution pour ce problème serait l'autodestruction intégrée et obligatoire de l'organisation et sa substitution par une autre d'origine indépendante et de main d'œuvre séparée. Cette solution induit des problèmes additionnels : la perte de talent valable au cours de la destruction de l'organisation originel, et l'infiltration de sociopathes parmi les recrues de la nouvelle organisation, de plus en plus d’entre eux avec le temps jusqu'à ce qu'ils parviennent à la dominance totale.

Il n'y a aucune solution évidente à ce problème sur une base permanente, sauf peut-être l'acceptation universelle de l'idée de la prise de pouvoir avec le temps par des sociopathes, la vigilance permanent à son encontre, et l’effort systématique de supprimer ses effets. Il serait peut-être intéressant de revenir de la dominance capitaliste à celle socialiste au niveau social toutes les quelques générations, afin d'éliminer un ensemble de profiteurs sociopathes (avec leur source de bénéfice/pouvoir), le remplacer par un autre ensemble consacré à une source différente de bénéfice/pouvoir, et ainsi de suite.

En fin de compte, toute forme de turbulence ou remplacement social sera débordée par des sociopathes qui semblent programmés pour dominer n'importe quelle organisation sociale à long terme au mal de chacun excepté eux-mêmes. Même alors, la plupart des sociopathes finissent par saboter leurs propres vies et meurent souvent sans amis et fauchés. Tout le monde se trouve le perdant.

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