Pourquoi n'avons-nous pas encore atteint la paix au monde?
Qu'est-ce que cela nécessiterait?
A quoi devrions-nous y attendre?

2015/09/26

La tyrannie de la conscience morale

La tyrannie de la conscience morale


Qu’apprit chacun à son tour,

Le bien-être de la justice bien servie.


Apprise et enseignée à tour de rôle par

Justicier éphèbe et enfant victime.


De pilotage automatique à la majorité humaine

Le feu commun des nôtres.


Contrainte la plus douce puisque

Celle la plus appréciée.


En réplique volcanique

À la menace de mort psychopathe.


Amplifiée de par les médias

Le reste marginalisé en comparaison.


À chacun son pénis vol au vent

Nos femmes et enfants en bonne sécurité.


Sans grand besoin de livres ni de lois

Tout le monde le comprend d’avance.


Plairai-t-elle à Dieu ?

Sinon chute libre en tyrannie psychopathe ?


Nous octroi la durée antédiluvienne de millions d’années

Chez nous de simples primates à la AK47.


Ces psychopathes en grande partie apaisés

En silence plutôt au conseil.


Ne doivent-ils pas s’apprivoiser

Ne plus muter en frelon sans sagesse ?


Serais-ce par empathie à la vision corrigée

Que l’on verrait plus claire à travers chaque pair d’œils.


Ou pourrait-elle simplement voguer en vue

Comme à travers un brouillard levé en éclairci ?


Non par la perfection de notre empathie

Mais l’éclairci de son brouillard ?


Nous civilisant une fois pour toutes

Abritant à la fois la terre et ses enfants.


Apaiser la terre en Éden

Les cieux notre marché aux puces.


Le canot ivre cogne la coque du retour en maison

Ramena frère pêcheur marin pour revoir sa mère.


Tous portent la bonne démarche affranchie

Parlent la tête haute en toute franchise.


Qui sonne partout en même temps,

Cet impératif de la conscience morale.


Cette naissante conscience morale

À peine en éveil à présent.


D’éveille spontanée

Et de soulèvement tectonique, une fois invoquée.


De puissance druide fantôme

Le sermon au mont de Jésus.


Qu’ais-je de plus à te recommander ?

La dictée solitaire du Notre Père.


Apposes-y ta lacune morale

Qu’elle se prête de ton corps et âme.


S’y dévouer corps et âme

La survie des enfants en dépend.


De la conscience morale

Conscience tyrannie


Conscience tyrannie

Répète après moi.


Sans faiblesse ni faille

Qu’Apprentis ne sachent réparer.


En sommes-nous à nouveau préts

Ne l’ayons-nous jamais été ?


À la tarie de mes mots au service

De ma tyrannie de conscience morale.



2015/07/20

L'Islam et la conscience morale


Comme d'habitude, l'Islam offre moins de confusion, comparé au judaïsme et au christianisme, en séparant les exigences et l’ultime validité de la mentalité d'armes à l’encontre de celle de la paix.

 L’Islam offre la Maison de la paix, d'une part, et de l'autre, celle de la guerre. Si tu as besoin de précisions supplémentaires quant à la nature de ces deux et de leurs divergences, alors j’abandonne à jamais de toucher ton âme dans ses ultimes profondeurs. Soit tu comprends et il n’y a aucune nécessité de clarification, soit tu ne comprends pas, et cela ne te sera jamais utile.

D'une part, il y a l’Oumma, la communauté de ceux qui sont en accord à se soumettre en paix à la volonté d'Allah. De l'autre, le Califat : l’interprétation d’armes inspirée par des psychopathes en guerre perpétuelle contre tous ceux qu’ils ne peuvent pas tuer ou soumettre militairement.

Il n'y a pas de telle ségrégation dans le judaïsme ou le christianisme qui ne font aucune distinction entre ceux souhaitent se soumettre à leur conscience naturelle et ceux qui n’ont aucune a laquelle se soumettre.

Les psychopathes veulent se battre jusqu'à ce que tout le monde, eux inclus, soit tué. L’annihilation nucléaire et ou bio / nanotech, c’est leur chef-d'œuvre technologique. Ceux soumis à leur conscience ne se battraient contre quiconque faute d’ultime défense légitime, ce dont ils payeraient trois fois plus cher à leur conscience morale.   Des psychopathes ne possèdent pas de telle conscience du bon et du mal qui les tourmenteraient s’ils commirent du mal.

Chaque tyrannie, jihad, guerre et révolution a été suggérée et réalisée par des
psychopathes et perdu a eux.  L’histoire écrite, c’est simplement une longue narration de leur auto-justification et banalisation des exigences de la conscience morale (« Bleeding Hearts.») Les gouvernements actuels -- tous des menteurs dégoûtants, hypocrites et meurtriers sanguinaires – sont leurs ultimes chefs-d'œuvre.

La paix au monde, c’est simplement substituer leur tyrannie avec celui de la conscience normale à l’humanité, presque sans effort de notre part. La paix mondiale serait beaucoup moins coûteuse, moralement compromise et difficile à appliquer que l’actuelle guerre mondiale perpétuelle inspirée par des psychopathes. La règle de la conscience morale y serait beaucoup plus rentable, durable, acceptable et stable que la variété actuelle a leurs mains.

Laquelle choisirions-nous de notre propre gré?

Réveille-toi!

2015/04/06

Démocratie chrétienne et musulmane

Tout comme le Sermon du mont du Christ appelle tous les chrétiens à se soumettre à l'égalité de condition de chaque être humain ; Allah, depuis la récitation de Mohammed, appelle tous les musulmans à se soumettre à leur égalité de condition devant Dieu. La démocratie politique est obligatoire dans les deux cas, car lui seul peut satisfaire l'égalité de la condition humaine. Il ne peut y avoir de conflit entre les musulmans et les chrétiens à cette exigence, sauf au moyen des mensonges de leurs psychopathes respectifs.

2015/02/23

2012 pour de vrai ?


A-t-on jeté un regard sérieux sur le potentiel d'affaissement continental et d’inondation océanique aux échelles semblable à celles prédites par Edgar Cayce et fantasmées dans le film 2012?

La combinaison d’origine, du point de vue pragmatique, chacune accélérant de sa propre manière et synergique aux autres:

·      La masse de glace "permanente" de fonte sur la terre induite par le changement climatique; la redistribution de cette masse loin des anciennes caches de haute altitude/latitude
·      L'épuisement d'aquifères
·      L'affaissement des dépôts de pétrole/gaz
·      Fraking
·      La dessiccation généralisée des terres relativement bien arrosées dans le passé
·      Grandes inondations de régions bien arrosées, y compris la submersion au Bengale
·      Des rafales en accélération de tremblements de terre exotiques aux échelles Richter basses et hautes (Que se passe-t-il entre le centre de tremblements de terre sur la frontière du Nevada et de l’Oregon aussi de la Californie du Nord?)

Ses activités et les phénomènes ne se conjuguent-ils pas pour augmenter de façon exponentielle la probabilité de ce genre de chaos sismique?

Je m’intéresse également dans les dépôts de masses d'eau ou d’équivalents produits chimiques hydratés en suspension dans le magma au fond de la Terre.  Pourrait-ils servir comme "accélérateurs" méga-volcaniques et sources de remplissages océaniques historiques et d’inondations planétaires transitoires, dès qu’une certaine partie d'entre eux aurait émergé de la Terre?

The Druge = Fukushima


Fukushima fut la manifestation réelle de celles psychiques et collectives révélées dans les filmes The Drudge.

2015/01/25

Une force en faveur de la civilisation ?

L'histoire va-t-elle trouver dans l’Amérique du XXIe siècle un tyran en passe de mode, sinon une force pour la civilisation en hausse ?

Voici comment diffèrent ces deux régimes politiques, aussi bien en perspective qu’en résultats obtenus:

Une force en faveur de la civilisation est humblement fière et pragmatiquement confiante dans son pouvoir. Elle s’est enseignée les leçons de l'histoire. Elle peut se permettre de compromettre ses intérêts de conséquence tertiaire pour elle-même mais d’une importance primordiale à l'intéressé, accroître son influence et sa portée stratégique par cet apparent sacrifice. Elle ne peut être aspirée dans des alliances étrangères destructrices de ses propres intérêts en rit d'elles. Elle supprime des malfaiteurs internationaux, avec confiance que leurs remplaçants éventuels feront meilleur besogne.  Sa force s’accroît dans l’amélioration des conditions de vie de touts, et cette Règle d'or est sa position par défaut. Elle poursuit toujours la paix et la stabilité, même à ce qui semble être son propre détriment. Si ses politiques s’égarent dans de la brutalité et des représailles en gros, son service aigre et maigre de renseignement -- honnête, aiguë et diligent -- prévient sa direction qui fait attention et fait marche arrière. Elle favorise les justes, les braves et les charismatiques pour des postes de responsabilité. Elle supprime ses subordonnés psychopathes en leur fournissant des récompenses minimales en échange du minimum de dommages, et des peines maximales pour autre chose. Elle invite le discours rationnel dans la résolution de ses problèmes internes et externes, et une réelle transparence (inexprimée mais très réelle) dans les aboutissements de sa politique. Elle finance de façon quasi-extravagante l’infrastructure, l'apprentissage et de la démocratie réelle, tant en maison qu’à l'étranger; s’attendant à l’augmentation de ses récompenses par la voie d'investissement rationnel. Elle mesure son succès selon la bonne volonté recrutée par ses actions. Sa vision de l'avenir est expansive, cherchant le bien de tous, ce qu’elle publie honnêtement à son propre avantage. Ses politiques et procédures internes procèdent des plus hauts idéaux constitutionnels.  Les malfaiteurs les plus puissants, tant bien internes qu’externes, sont punis en vitesse et avec rigueur exemplaire ; très peu d’exceptions sont permises.  Elle se réserve des solutions militaires et d'autres "durs" pour ses problèmes les plus intransigeants et seulement pour eux. Elle n'a pas peur de les appliquer, simplement de la prudence acquise par une longue étude des catastrophes du passé. Elle est admirée à l'étranger, créditée de gains sociaux auxquels elle aurait pu ou ne pas avoir contribués. Chez lui, son intelligentsia est fière d’elle aussi de lui servir. Presque tout le monde se félicite de sa propension pour le bien.  Elle est sur le bon chemin au monde entier. Tranquillement fier d’elle par acclamation populaire, la Terre attend sa prochaine déclaration et décision politique.

Une force auto-destructive prône son incertitude, paniqué par sa perte de pouvoir et d'influence. Suprêmement arrogant, elle ignore les leçons de l'histoire; elle se prétend "en dehors de ses normes." Elle contrecarre des intérêts étrangers sans autre raison qu'elle se le puisse, même à son propre désavantage stratégique. Elle courtise des partenaires indifférents à ses intérêts tant que les leurs seront optimisés et devient accro  ces alliances. Elle permet aux malfaiteurs en masse leurs transgressions, de peur des ultimes conséquences de leur chute. Elle nourrit ses adversaires au point de leur pourvoir de plus en plus de puissance, sophistication et coordination en faisant souffrir leurs familles pour des raisons de plus en plus triviales. Cet ensemble de dents de dragon: "Cultiver plus d'ennemis en les blessant davantage" c’est sa position par défaut. Son service de renseignement pléthorique vise à accélérer et aggraver cette spirale au génocide. Elle semble prospérer dans la discorde et le conflit, et ne fait pas grand-chose pour les réduire, accélérant sa propre disparition éventuelle. Elle favorise des obtus et des sots pour des placements au pouvoir interne. Elle assassine ses meilleurs leaders, et place psychopathes dans des postes de responsabilité croissante, jusqu'à ce que ceux guidés par leur conscience aient été écartés de toutes les positions de responsabilité. Elle approuve du dogme, de la réaction et de l’anti-penser. Ses décisions sont masquées d’inutile mystère et de répression punitive, tout en étant déclarées « transparentes ». Elle lésine sur des besoins internes de l'infrastructure, l'apprentissage et la démocratie honnête, se nourrissant de sa propre chair et celle de ses voisins, en faveur de récompenses exponentielles pour une minorité de parasites sociaux sans créativité, conscience morale, humanité. Elle mesure ses succès en termes de dollars dépensés et accumulés par cette petite élite incestueuse. Ses politiques et procédures internes admettent de plus en plus de corruption avec sanction bureaucratique. Elle n'a aucune vision de l'avenir, simplement « le profit pour les quelque-peu au détriment de la majorité», se cachant derrière l'illusion de la «liberté» de la mauvaise gestion. Elle est souvent disposée aux solutions militaires et d'autres «durs» parce qu'elle s’est rendue trop stupide pour en tracer des meilleurs: de peur de les appliquer, incertaine de mesures mal définies appliquées prématurément et de ce qui en résulterait, et pris de panique par ses propres frayeurs. Elle ignore les leçons de l'histoire en faveur de ses retours sur l’investissement. Elle se rend en une blague de mauvais goût à l'étranger: accusée de tous les maux sociaux qu'ils soient de sa propre invention ou non. Son intelligentsia en maison se trouve sans relâche embarrassé par la cohérence de sa mauvaise administration et l'auto sa preuve réitérée de sa bêtise; évitant toute responsabilité pour elle et partenariat avec elle. Tous pourvus de sagacité sur Terre la méprise (avec bonne cause) pour une raison ou une autre. Indépendamment de sa puissance de feu et sa richesse actuelle, elle touche à sa fin et à son obscurité historique. Le plus fort que baie ses porte-parole payés au sujet de son exceptionnalisme et mérite au pouvoir, le plus médiocre et oubliable se rend-elle.

Flotte comme un papillon et pique comme une abeille


Il y a quelques années, j’ai adressé une lettre à l'éditeur du journal Foreign Policy, distinguant entre la stratégie de raids et  celle d’occupation avec leurs résultats.  À ce moment, cet insupportable rustaud, Bush le moindre, avait embourbé l'Amérique dans une guerre en Afghanistan et un autre en Irak, achoppant les deux campagnes parce que les moyens nécessaires pour gagner l'une furent gaspillés sur l'autre jusqu'à ce que tous deux ne se soient rendus en gluaux intraitables.   À l'époque, Foreign Policy était une publication un peu plus pondérée ; ses articles disponibles gratis en ligne et des lettres de non-abonnés acceptées, ceux-là refusés actuellement.  Tranchez-vous le nez en dépit de votre physionomie.

J’ai préconisé une politique de raids du genre « délit de fuite » menés contre des cibles terroristes millimétrées à travers le monde, profitant des évidents avantages de l’Amérique : sa mobilité stratégique et ses renseignements distribués; au lieu de présenter à l'ennemi des cibles grasses, balourdes et statiques que fournit sur le terrain des troupes d'occupation, leurs collaborateurs militarisées et leurs énormes appuis logistiques. Citant Mohammad Ali: « Flotte comme un papillon et pique comme une abeille, » au lieu de se stationner là et encaisser tout ce que l'ennemi puisse nous lancer à la figure de très près.

Que ce soit de leur propre initiative ou la mienne, l'armée d’Obama a pris à cœur ce conseil.  Malheureusement, elle l’a également poussé à son l’extrémité de sa logique.  Elle a enlacé le monde dans un réseau de surveillance électronique et humaine qui écoute et voit tout, aux proportions monstrueuses, dépenses énormes et influences anticonstitutionnelles.  Chaque année depuis près d'une décennie, leurs drones robotisés de grande envergure ont largué des milliers de missiles Hellfire dans la fenêtre de cuisine de chaque chef d'escouade qu'ils ont pu dénicher en opposition, avec leurs voisins inoffensifs dont les survivants ont formé la prochaine vague d'assaut contre les Etats-Unis.  Nul doute que des éléments accrus des forces spéciales de l'armée américaine ont enfoncé des milliers de portes en plus de celui de Ben Ladden à travers la planète et abattu beaucoup d'autres dans son genre.

Si vous attribuez le titre de terroriste à tous ceux en désaccord avec vous, et déclarez la guerre à partout et n’importe où, de quoi pourriez-vous vous attendre, sauf la multiplication d’ennemis qui se rendent sans cesse mieux coordonnés, armés et fatals au fil du temps ?  L'autre jour, j’ai écouté Jim Kerry, le secrétaire d'État (ministre U.S. des affaires étrangères,) se vanter que les Etats-Unis avaient tué presque la moitié des dirigeants d'ISIL. Il a omis de signaler le fait que ces mêmes politiques ont multiplié en même temps les effectifs, richesses et armements du terrorisme global par des centaines de fois.
Halte, là. J’avais en tête une application beaucoup plus judicieuse de la brutalité, fort soigneusement élaboré dans l'espace et le temps. Beaucoup plus circonspect ! La lutte contre la terreur pose un certain problème : considérez-vous ce défi comme une confrontation militaire ou celle policière ?  Actuellement, les Etats-Unis poursuivent le modèle militaire : le maximum de puissance de feu et d’ennemis abattus partout et à tout temps au diable le meurtre d'innocents au hasard.
 
Le modèle policier offrirait une solution plus avantageuse : le minimum absolu de violence, juste assez pour réprimer l'opposition et pas plus.  Autrement, la brutalité serait soigneusement supprimée et interdite dans la plupart des cas, à la limite de notre tolérance.  Que la brutalité de nos ennemis les diminue par voie de rejet global et local ; et non nos réalisations excessives de brutalité, multiplier leur nombre.

Nous nécessitons autant plus de sagacité en ce qui concerne le choix d’objectifs et le chronométrage des raids.  Localement dans une certaine région et momentanément le long du calendrier politique, une fenêtre d'opportunité dorée s’entrouvre pour une intervention armée. L'opposition se sera suffisamment consolidé pour identifier son ultime gérance, mais pas pour cristalliser les rangs secondaires et tertiaires. Les dirigeants d'ordre inférieur n’auront pas eu le temps pour établir leur réputation et consolider leur base de pouvoir au point de remplacer le rang liminaire avec souplesse et fluidité.  Ce n’est qu’à ce moment et lui seul que la décapitation méticuleuse du premier rang de gérance tyrannique peut être autorisée, à condition que cette mise en scène ne comporte aucune victime innocente. Les attaques avant ce moment-là ne peuvent épingler avec une suffisante certitude les dirigeants principaux ; celles après ne peuvent pas décapiter une organisation ennemie, plutôt réorganiser son commandement et peut-être intensifier sa létalité.  Nous avons abouti dans cet intraitable désordre à coups de trop de raids menés pendant des années de façon opportuniste et plus ou moins au hasard.

On peut trouver une bonne illustration en Syrie.  À un certain point, le président Bachar al-Assad s’est identifié sans équivoque comme l'ennemi de son peuple et de l'humanité.  Ses amis ne se sont collés en raison de son leadership et ses adversaires, à la fois ceux amicaux envers l'Occident et ceux hostiles, étaient pour le moment fragmentées et impuissants.  C’est à ce temps et lieu que l'Occident aurait pu frapper avec efficacité. Certes, un bain de sang était vraisemblable à la suite de ce raid (brayé de la part de lâches moraux à travers l'Occident); mais remarquez le bain de sang sans relâche, le résultat de notre inaction.

A cette époque, immense parc  de chars de combat d'Assad aurait du être bombardé en tapis, annulant sa chance et celle de ses remplacements pour entretenir ce massacre. Ainsi de même pour les énormes arsenaux en Libye, immédiatement après la chute du régime de Kadhafi. Ils auraient du être démolis cette même semaine, au lieu de passer entre les mains de jihadi régionaux.

Les mesures militaires ci-dessus critiquées et préconisées ne pourront presque jamais réussir toutes seules.  La question ne serait pas de pratiquer une violence massive et continue, mais un grain de piqûres clés minutieusement planifiées ; précisément exécutées au bon moment ; précédées et suivies par les meilleures mesures de « puissance douce » les plus énergiques possibles.  En fin de compte, ce ne sont que ces mesures «douces» : de la diplomatie du haut en bas, aux pots-de-vin éhontés des gestionnaires intermédiaires à l’étranger, à l'action non gouvernementale et démocratique à partir des racines d'herbe, susceptibles de résoudre de tels problèmes de façon fiable.

2014/06/22

Te penses-tu donc appartenir à une démocratie ?


Dans l'Occident, tout le monde vante la démocratie. Elle semble offrir la meilleure ligne de conduite qu'un peuple peut adopter, sinon selon Churchill, la moins mauvaise par rapport aux autres. La nation qui l'aurait jusqu’alors manquée devrait bénéficier de ses effets. Elle est supposée offrir le seul remède des maux du capitalisme, de tout autre isme d’ailleurs. Elle peut être républicaine et à base de représentation, sinon proportionnelle et à base de suffrage universel et direct. Ce dernier est préférable pour tout le monde sauf celui très riche, l'autre préjudiciable à tous y compris les riches. Peu importe le nombre de flics véreux qu’ils recrutent, de lois qu’ils bafouent et de juges qu'ils achètent pour les garder, eux et leurs trésors ; ils finissent toujours par se trouver d’assistance aux pelotons d'exécution révolutionnaires, en raison de tous les avantages immérités qu'ils ont extraits du prolétariat rancunier, grâce aux bureaucraties vendues « démocratiques. »

Il existe de nombreuses définitions de la démocratie. La plupart d'entre elles comprennent une liste à faire de services fondamentaux (sans ordre particulier), dans la mesure du possible:

·          Une Constitution nationale à laquelle les fonctionnaires doivent prêter serment d'allégeance, y compris une déclaration des droits, chacune l’objet de d'améliorations au moyen de plébiscites nationaux
·          Séparation de l’État vis-à-vis l’Eglise
·          Les élections établies sur le concept d'un adulte, une voix
·          L'éducation universelle, libre et de haute qualité
·          Une presse indépendante et impartiale
·          Une judiciaire indépendante et impartiale
·          La vie privée et la propriété particulière soigneusement protégées
·          Une armée régulière fondée sur la conscription universelle et la haine de la guerre comme inspirée par cet appel
·          Etc., etc.

La nation peut se vanter de toutes ces institutions, pour autant manquer d’être une démocratie. Vois-tu, le pilier de la démocratie est l’État de loi poursuivi indépendamment du statut, de la race et de la richesse ; l’État de loi comme réalité politique au lieu d’être une pâte feuilletée de propagande.

En l'Amérique de 2014, par exemple :

·          Les hauts fonctionnaires prêtent serment d'allégeance à la Constitution, mais l’outragent de façon routinière ainsi que des droits particuliers
·          L’Église et l'État sont distincts, chaque groupe s'appropriant de son mieux les responsabilités de l'autre
·          Les élections sont annulées et trafiquées avec la complicité sans vergogne de la Cour suprême
·          L’éducation de bonne qualité n'est plus libre mais offerte de plus en plus souvent en échange de la richesse familiale ou servitude pour dettes
·          Tout ce qui reste des lambeaux de la presse éviscérée et des nouvelles lobotomisées pour diffusion, a été clairement dédié au service des riches
·          De plus en plus de décisions judiciaires sont corrompues par une politique de parti pris
·          70.000 fonctionnaires de renseignement à l’intérieure du Beltway (la ceinture périphérique) de Washington DC, pareillement jurés au soutien de la Constitution, ont pour seul projet d’espionner tous et tout, en violation directe de leur serment. Pour autant sont-ils incapables de prédire avec certitude des guerres outremer imminentes dans les semaines prochaines, des révolutions en série roulant en boule de neige jusqu’au chaos, ni même une bonne prévision météorologique pour les cinq lendemains.
·          Une armée régulière basée d’abord sur le service sélectif et recrutement général sans distinction de classe, ensuite surtout depuis la classe inférieure et les races moins favorisées, puis sur un mercenariat engagé par le gouvernement depuis ce même groupe de recrues et, encore pire, en service de sous-traitance. Cette armée jouit de moins en moins de contacts politiques et d'identification particulière avec sa population civile. Ainsi est-elle de plus en plus enclin à servir comme garnison et agence de suppression nationale (pareillement interdit par la Constitution) pour des fausses raisons de sécurité.
·          Etc., etc. Pour chaque prestation promise par la démocratie, un moyen a été trouvé (quelle coïncidence !) pour la corrompre.

Quoique l'Amérique ose encore s'appeler une « démocratie. »

Le seul aspect qu'une vraie démocratie peut enjoindre, répudiée par la pseudo version américaine, c’est l’État de droit. Si nous l’enjoignions en toute honnêteté, la plupart de ces contradictions -- entre ce que nous devrions faire et ce que nous avons achevé -- se résoudrait de façon presque automatique.

Alors qu'est-ce que je veux dire par cette fameuse « État de droit »?

C'est actuellement très simple. Personne, si haut placé, riche et bien connecté soit-il, ne peut commettre une infraction publique sans être traduit devant un tribunal indépendant et jugé sans biais, favoritisme ni pitié. Au plus tard, cela aurait lieu de suite après l'expiration de son dernier tour de service. Aucune exception de fantaisie : soit guerre, soit urgence, soit autre chose.
Effectuer le crime, si te le juges nécessaire, et purger sa peine. Quelle serait la profondeur de ton dévouement à la nation ? Sinon serait-elle d’une telle superficialité à te déqualifier pour rendre ces décisions si graves ?

Ce qui signifie qu’un président américain ne peut pas instaurer la torture ni commettre d'autres crimes et délits (même en temps de guerre) sans être destitué. Ses subordonnés, hauts et bas, doivent se soumettre au même degré de contrôle et de licenciement sommaire. Les présidents qui ne parviennent pas à inculper leur prédécesseur errant, à l'exception d’un pardon officiel pour documenter son crime, devraient être jugés pour complot dans son crime et soumis aux mêmes contraintes. Une longue série de telles grâces, symptomatique d’une trahison récurrente de la démocratie, déclencherait une révision officielle de ce processus dans son ensemble.
Une législature, soit fédérale ou régionale, ne peut pas simplement tamponner des décrets anticonstitutionnelles (exemples: un complot en vue de violer, au moyen de sondes vaginales tout aussi involontaires que médicalement superflues, les femmes qui cherchent un avortement ; sinon celui en vue d’enfreindre le 14e amendement au moyen de projets de loi dictant la répression d’électeurs) sans demander des comptes aux membres qui votent en leur faveur et en leur privant de leurs fonctions car, une fois condamnés, ils seraient des criminels impropres aux fonctions publiques.
Les banquiers et mandataires sociaux ne peuvent pas commettre de grand crime en col blanc sans subir sérieuse poursuite et, une fois trouvés coupables, amende prohibitive ou peine de prison exemplaire.  S’ils appartiennent à une organisation dite « trop importante pour faillir » alors, décimation judiciaire du haut en bas le long de la ligne.
Aucun intermédiaire militaire ou diplomatique ne peut commettre de crime contre l'humanité sans se faire expédier devant un tribunal international donc plus ou moins indépendant.

Je ne parle pas de crimes à caractère personnel qui seraient punis automatiquement, ni de ceux commis en dépit de l'intention et des ordres de supérieurs. En large mesure, ces dispositions judiciaires ne poseraient pas de problème sauf au cas que des supérieurs multipliaient ces crimes de moindre gravité pour masquer leur propre malfaisance.  Je ne parle non plus de petits fonctionnaires mis au-devant d’un procès-spectacle unique et exemplaire, alors que des dignitaires tout puissants institutionnalisent la même activité criminelle sur une large gamme de temps et de lieux, puis gravitent à leur prochaine promotion (Mylai, Abu Grahib).
Je me réfère aux puissants individus qui commettent, commandent, institutionnalisent et normalisent de la grave criminalité en traîtrise de leur serment démocratique (que ce soit pour des bonnes ou mauvaises raisons, des motifs de gain personnel ou de paternalisme désintéressé.) Des gens puissants qui peuvent appliquer de la pression, du bagout, des légalismes, de la corruption ou du chantage envers leurs pairs pour qu’ils leur concèdent un laissez-passer. Dans une véritable démocratie, tous ces malfaiteurs seraient traduits devant la justice. D’autant plus ces traîtres seraient traduits devant le tribunal, d’autant plus authentique la démocratie.

Cette sorte de poursuite de fauteurs puissants n'est pas nécessaire pour faire respecter un principe vide ou quelque idéal de perfection bureaucratique. Elle doit être effectuée pour éviter le sort de l'Empire romain, voire de chaque empire du passé.
L’empire précoce punissait ses élites et prolétariats avec férocité plus ou moins équilibrée. Les récompenses du haut rang furent acquittées en échange d’une équivalence de sacrifice militaire, abnégation particulière, débours publics, embellissements culturels et infrastructurels ainsi que dévouement au devoir public.
L’empire en maturité remplace cet altruisme ostentatoire d’élite par une combinaison de consommation ostentatoire, banditisme de plus en plus audacieux et impunité vantarde. Tandis que le pouvoir et la richesse sont aspirés vers le haut, ils facilitent la criminalité de la part de la classe supérieure, tout en rendant la vie plus difficile pour celle basse. Autant que cette criminalité d'élite croit cote à cote avec l'impunité d'élite, elles finissent par pourrir le poisson d'empire de la tête vers le bas.

Tôt ou tard, cette forme d’effondrement social devient inévitable. Si t’es assez suicidaire pour nous souhaiter ce destin, continu d’applaudir cette danse carrée aux arêtes de travers. Si ton intelligence (aussi ton souci pour l'avenir des enfants) t’interdit d’ignorer le sort que ce mauvais karma doit nous imposer, animes tous tes familiers pour effectuer ce que je recommande avec toutes vos forces.


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2014/06/21

Un argument pour promouvoir le califat


Depuis la Première Guerre mondiale et la dissolution du califat turc qui surveilla ce qui restait de l’Ouma (la communauté mondiale musulmane) en dehors de la domination immédiate des colonialistes de l'Occident, celui-ci n’a jamais manqué de fragmenter l’Ouma en autant d’Etats-nations en compétition que possible, gérés par des dictateurs de pacotille grandis en clone, et scissionnés entre les croyances sunnites et chiites de petite importance pour la grande majorité de musulmans modérés. Livrés à eux-mêmes, libérés de la régie de psychopathes fanatiques, ils préfèrent s’entre marier que se battre, et faire leurs affaires l’un avec l'autre que partager une misère mutuellement assurée (comme ils le doivent de nos jours en Irak, Bahreïn, Pakistan, Syrie, etc., etc.)

L'objectif déclaré de l'Occident a été de transformer ces Etats, (délibérément conçus pour l’instabilité interne et la querelle internationale en perpétuité) dans une zone euro musulmane d’équivalents stables, démocratiques et laïques.  Remplaçant donc les mille ans et demi de guerre globale entre les mondes chrétiens et musulmans par une nouvelle mutualité d'acceptation et de paix. Voici la théorie, en dépit de la prédilection évidente des seigneurs de guerre occidentaux, militaro-industriels, judéo-chrétiens fondamentalistes ou grands patrons de combustibles de fossile  : pour de l’instabilité croissante, la peur et la  haine à foison, davantage de dépenses de guerre – tout ça en perpétuité sinon jusqu'à ce que toutes les lumières s’éteignent mitraillées.

En pratique, tout ce chaos soigneusement orchestré nous à mis à la dérive : de plus en plus d’Etats musulmans toujours moins stables, plus tyranniques, anti-occidentaux et fortement armés (maintenant à l’ogive de nuque) sur lesquels les pouvoirs occidentaux ont de moins en moins d’influence. Au bas fonds de chiotte sans issue, supposant que nous insistions de nous maintenir sur cette ligne de conduite.

La minorité de militants musulmans qui tronçonné le bois de chauffage pour cette tempête de feu attisée par l’Occident, se compose d'Al Qaïda, des Talibans, des Frères musulmans et des patrons fondamentalistes d’organisations terroristes de plus en plus brutaux et fanatiques, dont l’éventail de talents primaires semble s'étendre du trafic de la drogue, aux enlèvements, aux vols de banque et extorsions de fonds, jusqu’à l'exécution en masse de musulmans innocents. Ce qui semble être leur seule puissance incontestable : ils ne peuvent pas être détruits par des moyens militaires à la disposition de l'Occident à moins de la stérilisation thermonucléaire planétaire. Au contraire, autant que la pression militaire a été appliquée contre eux, autant plus de force en obtiennent-ils, car leur recrutement de régiments de jeunes idéalistes chômeurs dépend d’histoires héroïques de guerre dans leur lutte contre l'Occident haï.

Quand on fait face à un adversaire judoka si massif que son meilleur balayage de pied- ne parvient pas à le remuer, il est temps d’inventer une nouvelle danse capable de bouleverser son équilibre jusqu'à ce qu'il se foule les pieds.

Quelle meilleure manière d’arracher les crochets de groupes radicaux musulmans (qui ne peuvent pas être arrêtés d’autre manière) que d’accorder leur désir ? Quelle meilleure manière de les reléguer aux oubliettes de l'histoire, que les confronter à toute la problématique de la gérance d'une complète Ouma musulmane composée de cosmopolites internationaux, bien éduqués, d'esprit œcuménique qui ne souhaitent rien d’autre que de vivre et laisser vivre avec l'Occident, pourvu que ces Occidentaux cessent de les abattre par millions ou plus chaque décennie (comme ils en sont parvenus ces cent dernières années.)

Plutôt que de tempêter sur la menace musulmane; plutôt que de hurler pour la répétition de tactiques engendrant du chaos qui se sont prouvés sans valeur à plusieurs reprises dans le passé proche et lointain ; rendre à ces militants un défi auquel leur incompétence hyper-violente ne pourrait jamais répondre` : effectivement gérer une grande communauté de cléments qui se réjouissent dans la justice, la liberté et l'abondance ici présent, et ne se contentera de rien de moins. Permettre à l’Ouma d’accomplir ce que l'Occident n'a jamais pu réaliser : arracher les crochets du fanatisme musulman et instituer une fois pour toutes la Maison de la paix, là où celle de la guerre a toujours prévalu dans le passé.

Il s'agit ici d'une recommandation générale : celle qui pourrait prendre une décennie de négociations sub rosa, de préparations et de coopération en toute prudence. Les détails impliqués seront incroyablement complexes et périlleux, pour autant moins insurmontable que le désordre sanglant qui nous afflige à ce jour.

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