Pourquoi n'avons-nous pas encore atteint la paix au monde?
Qu'est-ce que cela nécessiterait?
A quoi devrions-nous y attendre?

2014/06/21

Un argument pour promouvoir le califat


Depuis la Première Guerre mondiale et la dissolution du califat turc qui surveilla ce qui restait de l’Ouma (la communauté mondiale musulmane) en dehors de la domination immédiate des colonialistes de l'Occident, celui-ci n’a jamais manqué de fragmenter l’Ouma en autant d’Etats-nations en compétition que possible, gérés par des dictateurs de pacotille grandis en clone, et scissionnés entre les croyances sunnites et chiites de petite importance pour la grande majorité de musulmans modérés. Livrés à eux-mêmes, libérés de la régie de psychopathes fanatiques, ils préfèrent s’entre marier que se battre, et faire leurs affaires l’un avec l'autre que partager une misère mutuellement assurée (comme ils le doivent de nos jours en Irak, Bahreïn, Pakistan, Syrie, etc., etc.)

L'objectif déclaré de l'Occident a été de transformer ces Etats, (délibérément conçus pour l’instabilité interne et la querelle internationale en perpétuité) dans une zone euro musulmane d’équivalents stables, démocratiques et laïques.  Remplaçant donc les mille ans et demi de guerre globale entre les mondes chrétiens et musulmans par une nouvelle mutualité d'acceptation et de paix. Voici la théorie, en dépit de la prédilection évidente des seigneurs de guerre occidentaux, militaro-industriels, judéo-chrétiens fondamentalistes ou grands patrons de combustibles de fossile  : pour de l’instabilité croissante, la peur et la  haine à foison, davantage de dépenses de guerre – tout ça en perpétuité sinon jusqu'à ce que toutes les lumières s’éteignent mitraillées.

En pratique, tout ce chaos soigneusement orchestré nous à mis à la dérive : de plus en plus d’Etats musulmans toujours moins stables, plus tyranniques, anti-occidentaux et fortement armés (maintenant à l’ogive de nuque) sur lesquels les pouvoirs occidentaux ont de moins en moins d’influence. Au bas fonds de chiotte sans issue, supposant que nous insistions de nous maintenir sur cette ligne de conduite.

La minorité de militants musulmans qui tronçonné le bois de chauffage pour cette tempête de feu attisée par l’Occident, se compose d'Al Qaïda, des Talibans, des Frères musulmans et des patrons fondamentalistes d’organisations terroristes de plus en plus brutaux et fanatiques, dont l’éventail de talents primaires semble s'étendre du trafic de la drogue, aux enlèvements, aux vols de banque et extorsions de fonds, jusqu’à l'exécution en masse de musulmans innocents. Ce qui semble être leur seule puissance incontestable : ils ne peuvent pas être détruits par des moyens militaires à la disposition de l'Occident à moins de la stérilisation thermonucléaire planétaire. Au contraire, autant que la pression militaire a été appliquée contre eux, autant plus de force en obtiennent-ils, car leur recrutement de régiments de jeunes idéalistes chômeurs dépend d’histoires héroïques de guerre dans leur lutte contre l'Occident haï.

Quand on fait face à un adversaire judoka si massif que son meilleur balayage de pied- ne parvient pas à le remuer, il est temps d’inventer une nouvelle danse capable de bouleverser son équilibre jusqu'à ce qu'il se foule les pieds.

Quelle meilleure manière d’arracher les crochets de groupes radicaux musulmans (qui ne peuvent pas être arrêtés d’autre manière) que d’accorder leur désir ? Quelle meilleure manière de les reléguer aux oubliettes de l'histoire, que les confronter à toute la problématique de la gérance d'une complète Ouma musulmane composée de cosmopolites internationaux, bien éduqués, d'esprit œcuménique qui ne souhaitent rien d’autre que de vivre et laisser vivre avec l'Occident, pourvu que ces Occidentaux cessent de les abattre par millions ou plus chaque décennie (comme ils en sont parvenus ces cent dernières années.)

Plutôt que de tempêter sur la menace musulmane; plutôt que de hurler pour la répétition de tactiques engendrant du chaos qui se sont prouvés sans valeur à plusieurs reprises dans le passé proche et lointain ; rendre à ces militants un défi auquel leur incompétence hyper-violente ne pourrait jamais répondre` : effectivement gérer une grande communauté de cléments qui se réjouissent dans la justice, la liberté et l'abondance ici présent, et ne se contentera de rien de moins. Permettre à l’Ouma d’accomplir ce que l'Occident n'a jamais pu réaliser : arracher les crochets du fanatisme musulman et instituer une fois pour toutes la Maison de la paix, là où celle de la guerre a toujours prévalu dans le passé.

Il s'agit ici d'une recommandation générale : celle qui pourrait prendre une décennie de négociations sub rosa, de préparations et de coopération en toute prudence. Les détails impliqués seront incroyablement complexes et périlleux, pour autant moins insurmontable que le désordre sanglant qui nous afflige à ce jour.

Libellés : ,