La gauche [laissée] dans le noir

Graham Gwynn et Tony Wright, Left in the Dark, (La gauche [laissée] dans le noir), Kaleidos Press, 2008. www.leftinthedark.org.uk.

Depuis son origine, il y a environ soixante-dix millions d'années, l'humanité apprécia un régime alimentaire de fruits de la jungle, facilement digestible et riche en flavenoids. Ce régime optimal entrava les effets de stéroïdes et de MAOs dans le corps humain, stimula l’activité de son glande pinéale, et induit une boucle de renvoi physiologique qui inhiba encore plus l'influence de stéroïdes, rallongea la période de croissance pré pubescente (plus l’espèce est avancée, la plus longue sa croissance pré pubescente) et tripla le volume du cerveau humain durant une durée extrêmement brève du point de vue évolutionnaire. À ce temps, la pensée humaine se fonda de plus en plus sur deux égaux hémisphères de cerveau, opérant en santé d'esprit parallèle et équilibré.

Malheureusement, depuis 200.000 à 12.000 ans, l'humanité fut forcée à s'adapter à des environnements beaucoup moins hospitaliers. Quelque chose a induit la constriction catastrophique de la lignée humaine à cinq ou six survivants féminins. Grâce à son surdéveloppement cérébrale, l’humanité survécut cette transition d'un régime d’abondants fruits forestiers, à l'équivalent de savane de tubercules et de graines, puis à la chair animale postglaciaire. Ces régimes transformationnels ont induit une détérioration cumulative et totale de notre capacité intellectuelle, sans aucune évolution physiologique correspondante. Nous sommes restés exactement la même espèce, mais soupant de différentes nourritures.

Cette transformation alimentaire a accéléré la production de testostérone dans les corps humains (mâles et femelles), ce qui a renversé nos avantages antérieurs en induisant une cascade de retardement mental : soulignant le cycle humain de sommeil, bloquant l’hémisphère droit du cerveau humain en faveur de celui à gauche (pensée linéaire et mémoire à court terme par-dessus celle holistique et traitant de long terme) et fondant le comportement humain sur la crainte limitative au lieu de l'entendement holistique.

Selon les conclusions de ce livre, nous sommes les survivants estropiés mentaux de cette transition, d'un régime physiologique optimal de fruit forestiers, à celui de moins en moins avantageux, (se terminant dans la malbouffe absolument sans valeur d'aujourd'hui) qui induit un affaiblissement chutant en spirale de nos valeurs et comportements. L’antique légende de la chute de l'humanité de la grâce, serait réellement celle alimentaire d’une nourriture optimale de cerveau à celle de plus en plus nuisible, et à sa conséquente aberration comportementale. Au sujet duquel nous n’avons eu, jusqu'à présent, aucun indice. La petite voix tranquille que nous entendons si rarement (et confondons trop souvent avec la voix de dieu), c’est celle engouffrée de notre hémisphère droit.